Plus nous sommes exposés à un stress prolongé, plus nous sommes physiquement et émotionnellement épuisés, c’est ce que l’on appelle la charge allostatique. Lorsque l’on évolue dans un environnement où tout le monde est stressé, chacun augmente la charge allostatique de l’autre par le biais de contagion. Le Dr David illustre ce phénomène par l’image d’un nuage oppressant suspendus au-dessus de chaque bureau. Le stress passif peut avoir un effet profond sur les personnes qui en font les frais.
Le stress n’est clairement pas agréable, mais il n’est pas non plus complètement mauvais. Avoir des échéances, des attentes nous oblige à avoir des résultats et nous maintient en état d’alerte. Il est impossible de l’éviter, alors nous devons ajuster notre relation au stress.
Vous devez donc d’abord accepter qu’il existe : l’accueillir en acceptant qu’il n’est pas près de s’en aller.
Vous devez également intégrer « qu’être stressé » ne vous définit pas ! Quand on dit « je suis stressé », on confond notre soi (moi) avec l’émotion. Vous devez donc le considérer pour ce qu’il est : un ressenti. Plutôt que de dire « je suis stressé », dites « je ressens du stress », cela crée de suite un espace entre le sentiment et vous !
Enfin, demandez vous ce qu’il vient vous enseigner.
Au travail, ne faites plus semblant, car plus vous allez faire semblant, plus vous risquez daller mal. Un écart trop important entre ce que vous éprouvez réellement et ce que vous prétendez éprouver deviendra trop lourd à assumer et conduira au burnout.
Alors prenez bien le temps de prendre soin de vous et d’analyser votre situation au travail.
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