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La mauvaise humeur

On a tendance à voir d’un mauvais œil certaines émotions… Notamment la colère, la tristesse, la peur ou la culpabilité…


Être de mauvaise humeur, c’est chiant, je vous l’accorde ! Et il n’est clairement pas sain de ruminer constamment des idées noires. Mais, ces émotions peuvent nous apporter tout un tas de chose !


Nos sentiments bruts peuvent être des messagers qui nous apprennent des choses sur nous-mêmes et nous font entrevoir le sens de notre existence.


Elles nous aident à argumenter.

Nous allons plus facilement utiliser des informations concrètes, être moins enclins à commettre des erreurs de jugement et à déformer la réalité.

Cela va nous permettre de dégager une certaine position d’autorité qui pourra nous rendre plus convaincant.


Elles améliorent la mémoire.

Des études ont démontré que des clients retenaient davantage d’informations sur l’intérieur d’un magasin lors d’une journée maussade, quand ils se sentaient d’une humeur moyenne, que par une journée ensoleillée où ils respiraient la joie de vivre !

D’autres études ont démontré que lorsque nous sommes de mauvaise humeur, nous avons moins de risques de contaminer nos souvenirs en y ajoutant des informations erronées.


Pour en savoir plus :

Bower, G. H. (1981). Mood and memory. American psychologist, 36(2), 129.

Clore, G. L., & Huntsinger, J. R. (2007). How emotions inform judgment and regulate thought. Trends in cognitive sciences, 11(9), 393-399.

Forgas, J. P. (1995). Mood and judgment : the affect infusion model (AIM). Psychological bulletin, 117(1), 39.

Isen, A. M. (1987). Positive affect, cognitive processes, and social behavior. Advances in experimental social psychology, 20, 203-253.


Elles encouragent la persévérance.

Lors d’un examen, un individu qui sera un peu plus de mauvaise humeur essayera de répondre à plus de questions et obtiendra davantage de bonnes réponses que lorsqu’il est dans de meilleures dispositions.

Pour en savoir plus :

Storbeck, J. (2012). Mood and cognitive performance : a review of laboratory studies. In J. von Hecker, R. M. Pillutla, & D. S. Bassett (Eds.), Social judgments : Implicit and explicit processes (pp. 185-206). New York, NY : Oxford University Press.

Phillips, L. H., Bull, R., Adams, E., & Fraser, L. (2002). Positive mood and executive function : evidence from stroop and fluency tasks. Emotion, 2(1), 12-22.

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