Aujourd’hui je vais vous parler de comportements sexuels que l’on peut qualifier d’atypiques ou marginaux… Ces pratiques portent le nom de paraphilies. Il en existe de nombreuses, telles que le voyeurisme, l’exhibitionnisme, le frotteurisme, le masochisme, le sadisme, le fétichisme, le transvestisme… Et d’autres telles que la nécrophilie, la zoophilie, la pédophilie, la coprophilie etc…
Vous trouverez un petit mémo en bas de page... Ici, je vais aborder le sujet du sadomasochisme, qui est le plus répandu. Afin de connaître une excitation sexuelle, certaines personnes peuvent s’adonner à des rapports de soumission et/ou de domination, donner ou recevoir une souffrance physique ou morale. Le rôle de domination est donné au sadique et celui de soumission, au masochiste. Lorsque cette pratique se déroule entre deux adultes consentants, on la nomme sadomasochiste (SM). On associe à cette pratique divers styles et tendances que l’on appelle BDSM, bondage, discipline, domination, soumission et sadisme, masochisme. Le bondage consiste à contraindre et à immobiliser le corps, ou une partie du corps, de son partenaire avec des cordes. Dans ce type de pratique, ce serait les femmes qui auraient plus de facilité à prendre un rôle de soumission et qui nécessitent le moins de ces activités pour avoir une vie sexuelle satisfaisante. Les femmes préfèreraient les activités de bondage et les hommes celles provoquant la douleur. Le sadomasochisme procurerait aux individus qui le pratique des bénéfices psychologiques tel que la possibilité de se relâcher totalement et d’être relaxé. Tant que cette pratique ne laisse pas de séquelles sérieuses, cette activité n’est pas classée dans les troubles paraphiliques. Le contrôle et la douleur provoque l’excitation nécessaire pour atteindre l’orgasme ou la relaxation souhaitée. L’utilisation de la pornographie peut révéler un trouble masochiste. Certains individus peuvent se suffirent à visionner des vidéos mettant en scène des personnes dominatrices, mais d’autres souhaiteront se livrer réellement à ces activités. Il arrive alors, même si cela est rare, que ces activités laissent des séquelles physiques sérieuses. Les individus pratiquant le sadomasochisme redoutent de se retrouver dans une escalade des risques, qui les amènerait à des niveaux de pratiques dangereuses. Les pulsions sadomasochistes s’expriment au travers de diverses activités (enchainer, piquer, transpercer, fouetter, taper, porter un collier, infantiliser etc…). Elles s’accompagnent souvent d’autres paraphilies telle que le fétichisme par exemple (utilisation d’objets tels que les colliers, les menottes, les cagoules…). Le trouble apparait lorsqu’il comporte des actes durant lesquels le sujet est excité sexuellement du fait d’être battu, humilité, attaché et de souffrir. Cela peut comprendre la pratique de l’hypoxyphilie ou asphyxiophilie, qui consiste à priver d’oxygène l’individu par divers moyens afin d’augmenter les sensations. Le sadomasochisme n’est pas à confondre avec le sadisme sexuel, qui est un trouble sexuel qualifié de criminel. Ici, les actes sont infligés à une personne non consentante afin d’obtenir sa propre excitation sexuelle. Le sadique sexuel a en commun avec les autres agresseurs sexuels de planifier son action et de faire appel à la torture, l’utilisation d’armes, l’insertion d’objets…
Mémo
Voyeurisme : Le voyeuriste observe d’autres individus à leur insu, sans leur consentement, lorsqu’ils sont nus, se déshabillent, pratiquent un acte sexuel. Exhibitionnisme : L’exhibitionniste va dévoiler ses organes génitaux à des individus non consentants ou va pratiquer des actes sexuels susceptibles d’être vus par d’autres. Frotteurisme : Le frotteur va, tel que son nom l’indique, frotter ses parties génitales contre un individu non consentant. C’est un cas que l’on retrouve malheureusement fréquemment dans les transports en communs bondés par exemple. Fétichisme : Le fétichiste utilise des objets inanimés afin d’obtenir une excitation sexuelle. Transvestisme : Le travesti va porter des vêtements et accessoires associés à l’autre sexe, ce qui lui procurera une excitation. Nécrophilie : Avoir envie d’un rapport sexuel en présence d’un cadavre ou avec un cadavre. Zoophilie : Activité sexuelle avec des animaux. Pédophilie : L’individu a une préférence sexuelle pour d’autres individus prépubères. Coprophilie : L’individu ressent une excitation lorsqu’il est en contact avec des excréments. Il prend plaisir à déféquer sur une personne par exemple.
Il est nécessaire de respecter la sécurité de chacun lorsque l’on pratique ce type d’activité. Il peut être mis en place une sorte de contrat entre les deux partenaires, afin de se prévenir des limites à ne pas franchir ou de créer un code (safeword) pour stopper tout comportement qui ne serait plus consentie. Le consentement mutuel des partenaires est bien évidemment la base et la règle à ne pas briser. La communication en amont est indispensable afin de ne pas briser le contrat. Certaines pratiques anodines pour certains peuvent être risquées pour d’autres… Si vous êtes sujets à l’asthme ou à des insuffisances respiratoires et/ou cardiaques, il sera certainement préférable d’être très prudent voire d’éviter le bondage ou les jeux de contraintes… Il est également préférable d’éviter l’alcool, les médicaments ou la drogue car ils peuvent augmenter les risques de complications…
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