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La résilience

En France, le concept de résilience a été introduit par Boris Cyrulnik. Son travail majeur a consisté à exprimer l’idée que les individus possédaient en eux la capacité à surmonter les pires difficultés.


Il est évident que tout traumatisme va laisser des empreintes dans le corps et le cerveau de la victime. Mais certaines personnes possèdent une capacité de résilience plus grande que d’autres. En d’autres termes : certains surmontent mieux les épreuves que d’autres.


Le fonctionnement psychique de la résilience se décompose en deux phases :


1. Confrontation au trauma et résistance à la désorganisation psychique

 

L’individu va utiliser des mécanismes de défenses d’urgence afin de se protéger de l’effraction psychique (avec le déni, la projection, le passage à l’acte…).


2. Intégration du choc et réparation


Ensuite, l’individu va abandonner certaines de ses défenses d’urgence afin de privilégier des ressources défensives plus souples et plus adaptées sur le long terme (créativité, humour, altruisme, sublimation). L’individu prend alors du recul face à la situation, il regarde vers l’avenir.


Un certain nombre de caractéristiques ont été étudiées et contribuent à faciliter la résilience telles que :


Habiletés à résoudre des problèmes : Envisagez chaque situation comme un problème à résoudre et tournez-vous vers les solutions. Il existe une solution à tout. Si vous ne la trouvez pas rapidement, restez calme et attendez qu’elle arrive en son temps.


Autonomie : Recentrez-vous sur vous-même. N’attendez pas que ce soient les autres qui vous apportent le bonheur ou qui comblent vos besoins.


Capacité de distanciation face à un environnement perturbé : Prenez de la distance face au malheur qui vous touche. Prenez de la distance vis-à-vis des mots prononcés et des personnes qui vous ont blessé(e).


Compétences sociales, sociabilité, popularité : Elargissez votre réseau d’amis et de gens bienveillants qui vous entourent. Apprenez à entretenir mieux vos amitiés.


Empathie : Mettez-vous à la place de la personne qui vous a (peut-être involontairement) blessé(e). Peut-être auriez-vous agi d’une manière similaire ? Souvent des conflits conjugaux s’améliorent si l’on essaie de prendre le point de vue de l’autre.


Altruisme : Apprenez à moins vous centrer sur vous-même et sur votre souffrance. Souciez-vous plus des autres, agissez pour faire du bien autour de vous. Votre propre peine pourra diminuer progressivement et être remplacée par la joie d’aider autrui.

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