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Photo du rédacteurJulie Bougis

Le génosociogramme

Le génosociogramme correspond à l’arbre généalogique, que nous utilisons dans notre travail d’analyse transgénérationnelle.


Il est une représentation visuelle qui sera dans un premier temps, construit uniquement à partir de notre mémoire. On y fera apparaitre les noms, les dates, les faits marquants, les liens, les répétitions, les séparations entre nous et notre famille sur plusieurs générations.


Dans ce premier temps, cet arbre reposera uniquement sur ce que l’on CROIT de notre propre généalogie avant d’effectuer toutes les recherches concrètes. On observera alors l’histoire familiale telle que nous la portons et la percevons. Nous pouvons alors voir apparaitre des absences, des manques, des non-dits, qu’il sera alors intéressant d’aborder avec le thérapeute.


C’est dans un second temps que nous réunirons alors les informations et faits vérifiés de notre généalogie pour combler les trous et lacunes.

Lors de la construction de notre arbre, il se produit un véritable travail analytique. Notre esprit travaille, mais également nos émotions et notre inconscient.


L’arbre est comme une carte qui montrera ces liens, ces répétitions… On trouve souvent des arbres où il y a ce type de répétition : des pères absents, des enfants illégitimes, des familles « à divorce », des familles « à cancers », des familles d’alcooliques etc… Il donne une image du destin des ascendants et des répercussions de leurs frustrations et traumatismes, sur la descendance.

Élisabeth Horowitz, psychothérapeute spécialiste des transmissions transgénérationnelles : « Nombre de nos ascendants auraient voulu vivre une vie complètement différente de celle qu’ils ont vécue. L’arbre porte en mémoire des désirs insatisfaits, des désirs de réalisation personnelle qui sont restés secrets. »


Carole Labédan, psychogénéalogiste fondatrice de l’A.R.B.R.E. (Association de recherche sur les branches et les racines de l’être) : « L’arbre généalogique est la plus belle des machines divinatoires. À chaque difficulté qui se présente, on peut le réinterroger. Les branches de l’arbre font partie de nos structures les plus profondes, et les sonder permet d’apprendre, en des termes valables pour soi seul, ce qui bloque. L’arbre répond toujours. Il ne fournit pas forcément la solution, mais les éléments d’information qui s’en dégagent permettent d’aller un peu plus loin, dans la bonne direction. »




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